
CE QUI SUBSISTE
Livre photo texte autoédité, 2025
88 pages, 41 photos, 17x24cm
Dos cousu relié, couverture souple
Tirage limité à 200 exemplaires
30€
CE QUI SUBSISTE
Une déambulation photographique sous l’angle d’une autobiographie revisitée.
Après Ces photos qui nous parlent et Psychogénéalogie des lieux de vie publiés chez Payot, mon troisième livre, Ce qui subsiste, sortira prochainement en autoédition.
Un livre photo-texte plus personnel qui aborde sous l’angle d’une autobiographie revisitée mes thèmes de prédilection, la mémoire, les lieux, le fantomatique et la transmission.
Une démarche plasticienne dans laquelle j’ai rassemblé des photos prises sur plusieurs années de mes premiers tirages argentiques à aujourd’hui. Une déambulation poétique qui donne à voir mon paysage intérieur. Le texte s’inscrit en avant-propos de la série photographique et peut être lu avant ou après. Il vient éclairer une lecture transgénérationnelle de mon histoire personnelle et familiale et aborde des thématiques universelles qui peuvent faire écho en chacun.e de nous.
préventes
Ce qui subsiste paraîtra en septembre et sera remis en personne ou envoyé.
Vous pouvez dès maintenant précommander un exemplaire dédicacé et signé et des tirages de certaines photos sur la page de collecte Ulule jusqu’au 20 juin.
Une signature aura lieu à Paris en septembre.
Extraits
« Regardons : il n’y a rien, puisqu’il y a le blanc. Il n’est pas rien, puisqu’il nous atteint sans que nous puissions le saisir… Il n’est pas visible au sens d’un objet exhibé ou détouré ; mais il n’est pas invisible non plus, puisqu’il impressionne l’œil… Nous disons qu’il est visuel. » Devant l’image, Georges Didi-Huberman.

Au creux de la hantise
Les images ont basculé dans l’absence, les mots dans l’interdit de parler. Les silhouettes pâles des sculptures des Tuileries l’encerclent, ronde muette et lancinante. Le non-dit hante le bassin d’eau, surface hypnotique où s’abîme sa pensée. Stagnation. La lacune à combler, à border. Alors disparaître, corps sans contour, sans retour. Se mouvoir dans l’entre-deux, reflet du vide qui la regarde et la constitue. Etre là dans l’infini.

LIEUX ENCRYPTÉS
Et les fantômes vinrent à sa rencontre, lourds et impalpables, cohorte d’images enfouies. Derrière les moustiquaires sombres des ruelles on chuchote. Elle aborde la zone verrouillée de la double contrainte familiale, interdit de savoir et interdit d’oublier. Zone toxique et délaissée. La mémoire de l’enfermement agit telle une rivière souterraine, menaçante et diffuse, enclavée et active, assignée à un lieu que l’on ne saurait nommer. Arpenter, photographier pour ne plus achopper sur l’indicible.